De jardin de pavillon urbain au cordeau à oasis de biodiversité – Chez Serge

Serge, ingénieur, habite une maison à Mérignac, dans la proche banlieue de Bordeaux. Mitoyenne au sud, la maison de 100m² au sol sur deux niveaux dispose d’un jardin plat de 700m². On se trouve là dans un environnement de lotissement, avec un voisinage très proche et dense, mais calme.

On arrive chez Serge par une partie de jardin orientée à l’ouest, qui sera fermée par un portail pour accentuer l’effet cocon. Le reste du jardin est orienté est nord-est, avec une partie nord très ombragée, largement arborée de fruitiers et équipée de deux cabanons à outils. Les vues potentiellement gênantes sur le voisinage sont déjà correctement occultées.

Une vue du jardin urbain de Serge pendant l'accompagnement au design en permaculture

Les abords directs de la maison sont très dégagés – trop, à la belle saison, le soleil tape fort, et un ombrage supplémentaire est à envisager.

Le jardin, typique des années soixante, est très maîtrisé. Il y a peu de place pour que la nature puisse s’épanouir entre les allées en graviers et les rives en béton.

A l’est, chez le voisin, près de la clôture, un vaste jardin sauvage s’épanouit et une bambouseraie s’installe et produit des ressources intéressantes. Une population dense de moustiques s’y abritent durant la journée – l’endroit est frais. La présence des moustiques est un problème majeur pour Serge, car ils rendent l’utilisation des extérieurs impossible d’avril à octobre.

Au moment de son accompagnement avec Permagenta, Serge a récemment acheté la maison. Son envie est d’offrir à ses deux filles de 7 et 10 ans un espace où jouer en extérieur et s’initier à la découverte de la nature, mais aussi d’en faire un espace de convivialité où recevoir ses amis musiciens lors de leurs répétitions.

Des travaux d’isolation par l’extérieur sont déjà engagés sur la maison. Des travaux intérieurs sont prévus. L’accompagnement au design contribue à alimenter la réflexion sur ces mêmes travaux, en creusant tous les aspects liés à la circulation humaine.

Celle des enfants d’une part, qui aiment faire le tour de la maison à vélo et dont le parcours influencera l’emplacement de la terrasse.

Celles des adultes d’autre part, notamment les interactions entre le jardin et la cuisine lors des moments de convivialité en extérieur.

Les aménagements au jardin sont anticipés avant les travaux intérieurs pour des raisons pratiques ; si des engins étaient nécessaires pour certains aménagements intérieurs, ils pourraient être utilisés également au même moment pour d’éventuels aménagements extérieurs. Comme le creusement d’une cuve de stockage d’eau de pluie, ou celui d’une mare.

Cette concentration de l’utilisation des machines permet non seulement de réduire les coûts financiers de ces opérations, mais également les perturbations du sol – qui mettra un temps certain à récupérer.

Les objectifs de notre accompagnement au design en permaculture étaient d’aider Serge à approfondir la question de l’autonomie en eau (récupération et stockage d’eau de pluie), de réfléchir ensemble à un aménagement plus esthétique et sauvage du jardin (tout en accentuant  la facilité d’entretien). De proposer des pistes d’utilisation et de valorisation de l’espace favorisant convivialité et éveil à la nature également.

Une recherche autour de moyens de réduire l’invasion de moustiques faisait également partie du travail réalisé ensemble.

Bien qu’il n’existe pas de solution miracle à ce problème, l’existence d’une zone très humide au fond du jardin a révélé un emplacement idéal pour créer une mare et permettre ainsi aux prédateurs naturels des moustiques de s’installer et d’effectuer un travail de régulation. Cette même mare servira de lieu d’observation aux enfants.

Notre visite du lieu a également permis de faire une mise au point sur les qualités d’un bon emplacement pour un jardin potager dans la région.

Au moment de notre accompagnement, le potager de Serge se trouve en plein soleil, ce qui le rend difficile à entretenir : le sol s’assèche très vite et perd progressivement ses capacités de rétention d’eau.

Une réflexion autour de l’ombrage (qui doit protéger du fort soleil de l’après-midi) et de l’accès à l’eau de pluie nous a permis de déterminer un autre emplacement plus propice à l’implantation du potager.

Comme Serge et ses filles,
transformez votre lieu en espace d’éveil et de convivialité !

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